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Bilan 2021 d’un auteur – Thomas Baronheid

Thomas Baronheid

Thomas Baronheid

J’avais déjà parlé de Thomas Baronheid dans une newsletter cette année, car sa progression et son changement d’état d’esprit m’avaient rendu très admirative ! Je le retrouve aujourd’hui pour une interview, où il a accepté de répondre à mes questions et de nous livrer un bilan de son année 2021. Qu’est-ce qui a changé pour lui ? Quels ont été les moteurs de ces changements ? 

Pour mieux connaître Thomas, tu peux : 

Thomas Baronheid
Histoire que tu vois qui est Thomas Baronheid, une petite photo !

Jupi : Hello Thomas, merci d’accepter de te prêter au jeu une seconde fois ! Cette fois on part dans une optique interview pour parler de cette année 2021 pivot pour toi. Et si on commençait par… le commencement ! Il y a un an, jour pour jour, où est-ce que tu en étais ?

Thomas Baronheid : Hello Jupi, merci à toi de me le proposer ! Il y a un an, en attendant la couverture du premier tome de ma série “Que toujours se dresse l’étendard”, je venais de terminer de créer mon site d’auteur et je commençais doucement à me former un peu plus dans le domaine de l’autoédition.

Jupi : Qu’est-ce que tu avais comme ambition à l’époque ?

Thomas Baronheid : La même ambition que depuis toujours, publier et vivre de ma plume. Même si à ce moment-là, ça restait encore un doux rêve et que j’étais en mode “on verra bien si j’y arrive.”

Jupi : Tu as ce rêve depuis que tu es tout petit ?

Thomas Baronheid : Oui, depuis que j’ai douze ou treize ans. À l’époque, je racontais des contes de fées dans un vieil enregistreur à cassette et je recopiais les scénarios de mes jeux vidéo préférés dans de grands carnets lignés (autant dire que le respect de la propriété intellectuelle m’était une notion totalement inconnue). Ce n’est que vers quinze ans que je me suis mis à écrire mes propres histoires avec pour but de trouver un éditeur et les faire publier.

Jupi : Hahaha, quand on est enfant, on n’a pas la même notion de propriété intellectuelle, tu es pardonné ! Donc tu avais dans l’idée d’être publié en maison d’édition ?

Thomas Baronheid : Merci ! Oui, pour moi, c’était la seule voie logique et légitime. À l’époque, j’avais vraiment besoin de l’approbation des professionnels du milieu. Qu’ils valident mes histoires en les publiant, c’était comme me légitimer, m’adouber en tant qu’écrivain. Il m’a fallu de nombreuses années pour me défaire de cette idée.

Jupi : Qu’est-ce qui fait que tu t’es défait de cette idée ?

Thomas Baronheid : L’expérience et le fait d’en venir à travailler dans le domaine en tant que correcteur. À force de publier des nouvelles ici et là, à force d’œuvrer dans les coulisses, j’ai fini par comprendre que, bien sûr, les éditeurs ont un certain regard critique, c’est quand même leur métier, mais, surtout, ils ont une boîte à faire tourner, ils ne peuvent pas forcément valider les manuscrits qu’ils aiment en sachant qu’ils ne se vendront pas forcément. 

Ils doivent garder en tête leur ligne éditoriale et ce qui marche commercialement. Quand j’ai enfin réalisé ça, le fait que si je recevais des refus, ce n’était pas forcément parce que mes manuscrits étaient mauvais, j’ai eu un déclic. Les éditeurs ont perdu pour moi ce statut de demi-dieux et j’ai compris que si je voulais que les bouquins de niche que j’écrivais soient un jour lus, il fallait que je me lance tout seul dans l’aventure.

Jupi : Qu’est-ce que tu as mis en place comme actions après cette révélation pour te lancer tout seul dans l’aventure ?

Thomas Baronheid : J’ai lu des livres sur le sujet et suivi quelques formations sur l’entreprenariat, ce qui m’intéressait mais ne collait pas tout à fait à ma thématique. J’ai fouillé sur le Net pour trouver des conseils et on m’a parlé de tes formations qui correspondaient pile-poil à ce qu’il me fallait, je me suis donc inscrit ! J’avais déjà entendu parler de toi avant et notamment via ton livre “Comment j’ai gagné 20.000 euros par mois en m’auto-éditant”, j’avais donc toute confiance !

Jupi : Tu as lu, tu t’es formé (je tiens à préciser que je ne lui ai pas demandé de mentionner mes formations, mais MERCI !)… et qu’est-ce qui a changé ensuite ? Quelles sont les actions plus concrètes que tu as mises en place après avoir absorbé ces nouvelles connaissances ? Disons que si on devait comparer ton quotidien entre il y a un an et aujourd’hui, quelles sont pour toi les différences flagrantes, tant sur le plan pratique (ton organisation de la journée par exemple), que sur le plan psychologique ?

Thomas Baronheid : J’ai aussi lancé ma newsletter et étendu ma présence sur les réseaux sociaux.
J’ai vraiment découvert que si je m’étais contenté de suivre mon plan de base (faire un peu de pub sur ma page Facebook et attendre), ça n’aurait pas donné grand-chose au-delà de mon cercle familial et des quelques personnes qui me suivaient. Plus je lis sur le sujet, plus j’ai le sentiment que mon champ des possibles s’agrandit, c’est passionnant !

J’ai appris à me servir des hashtags sur les réseaux, j’ai acheté un vrai nom de domaine professionnel pour mon site avec un thème payant, la mise en place de la newsletter avec des envois réguliers à mes lecteurs, la publicité Amazon et Facebook…
Tout ça, c’était déjà très bien, mais force était de constater que niveau écriture, j’étais toujours coincé dans mon ancienne routine, celle de l’année dernière, à savoir que j’écrivais de manière décousue, cent mots un jour, le lendemain six cents, le jour d’après rien du tout… et surtout, j’avais une hygiène de vie plutôt mauvaise. Je me levais tard, je ne mangeais pas forcément sainement et j’avais de grands vides entre mes périodes de sport.

Et puis, à force de me former dans le domaine de l’écriture, de discuter avec toi et ma compagne, j’en suis venu à m’intéresser au développement personnel et ça a vraiment tout changé pour moi ! Ce n’est pas arrivé en un jour évidemment, mais plus je lisais sur le sujet, plus ça m’intéressait, je me suis donc lancé.
Aujourd’hui, je me lève beaucoup plus tôt, je fais du sport, je lis mes affirmations positives et, surtout, j’écris chaque matin mon quota de mille cinq cents mots, souvent plus, parfois moins. 

Ne pas écrire est devenu une rareté, tout ça m’a bien aidé à comprendre que si je voulais vraiment réussir par moi-même, il fallait m’en donner les moyens.

Jupi : Wow, ça c’est des résultats ! Est-ce que tu penses que ton changement d’état d’esprit a été la clef pour avancer ? Est-ce que tu as eu des résultats sur tes ventes et sur ta productivité avec toutes ces actions mises en place ?

Thomas Baronheid : Oui, ça a clairement tout changé. Apparemment (parce que je ne m’en rendais pas forcément compte), j’étais devenu quelqu’un de plutôt négatif, pessimiste, avec une tendance à se plaindre et ruminer. 

Aujourd’hui, je ne dis pas que je n’ai pas encore un côté bougon (ça, ça fait partie de mon caractère, j’en ai peur), mais je vois les choses bien différemment, j’ai vraiment réalisé qu’il n’y avait absolument rien qui soit capable de m’empêcher d’atteindre mes buts (bon, être renversé par un train à la rigueur) si ce n’est moi-même, que si ça n’avance pas assez vite, j’en suis le seul responsable et c’est à moi de travailler dessus, personne d’autre n’est à blâmer, ce serait une perte de temps. 

Au niveau des ventes, j’approche de la barre des cinq cents depuis mars, donc je pense qu’on peut dire qu’effectivement, si je m’étais contenté d’un statut sur ma page Facebook, ça ne serait pas arrivé.

Concernant ma productivité, elle a crevé un plafond puisqu’à l’heure où j’écris ces lignes, je viens d’entamer le dernier chapitre de mon tome deux de plus de 90.000 mots, cinq mois après l’avoir commencé, alors qu’il m’avait fallu plus d’un an et demi pour terminer le premier, et que j’avais toujours fait preuve de la même lenteur avec mes manuscrits précédents.

Jupi : Bravo ! C’est juste fou ! Donc tu as triplé ton rythme d’écriture, tu as vendu plus que ce qu’un auteur débutant vend en moyenne (400 exemplaires) à travers l’autoédition, ce qui fait qu’en plus tu as généré plus de revenus qu’à travers le circuit traditionnel (un autoédité gagne en moyenne 4 fois plus par exemplaire vendu qu’un auteur du circuit traditionnel). Et ce nouvel état d’esprit, J’A-DO-RE ! Est-ce qu’il y a un conseil que tu voudrais donner aux auteurs pour qu’ils effectuent la même bascule que toi, qu’ils changent d’état d’esprit, reprennent le contrôle de leur vie et s’alignent avec leur priorité ?

Thomas Baronheid : Trois, en fait ! Le premier, c’est qu’il faut vraiment se demander une bonne fois ce qu’on veut dans la vie et prendre conscience que le temps passe et que “un jour peut-être” ou “plus tard”, ça pourrait ne jamais se produire si on ne se donne pas les moyens de le faire, ici et maintenant. 

Si on ne le fait pas, c’est qu’alors, ce beau rêve de vivre de l’écriture n’est peut-être finalement pas aussi important que ça pour nous. Le deuxième, c’est d’écrire chaque jour, de préférence le matin parce que c’est à ce moment-là que notre esprit est le plus vif pour effectuer les tâches les plus importantes de la journée. 

Et le troisième, c’est d’écrire un premier jet horrible. Ce que j’entends par là, c’est écrire en laissant des fautes, des répétitions et plein de XXX à la place des noms de personnages encore à trouver et autres. Ne pas s’arrêter pour retravailler ou aller vérifier des infos sur le Net. Le retravail, ça vient après. D’abord, on crée.

Jupi : Merci Thomas pour ces précieux conseils, nos amis auteurs n’ont plus qu’à en prendre de la graine ! Bravo pour ta réussite, et je te dis à très vite !

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Avec plus de 400 000 exemplaires vendus de mes livres et plus de 750 000 euros de redevances KDP générées en moins de quatre ans, mon rêve de vivre de ma plume est devenu une réalité dès mon premier mois de publication.
J’ai envie d’aider les autres à réaliser leurs objectifs et c’est pour ça que j’accompagne des auteurs au quotidien. Je leur partage l’ensemble de mes acquis et de mon expérience pour qu’ils puissent eux aussi vivre de leur plume.

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